L’amélioration de GeoServer : un projet Open Source mené par l’ANSC et son prestataire

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La géographie et les outils cartographiques occupent une place importante au sein de NexSIS 18-112, tant au niveau de son système de gestion des alertes (SGA) que de son système de gestion des opérations (SGO). Dans ce contexte, le logiciel GeoServer a rapidement été identifié comme une brique incontournable pour certaines fonctionnalités de l’outil.

En effet, GeoServer est, comme son nom l’implique, un serveur cartographique utilisé mondialement et permettant d’exposer des données cartographiques et géographiques dans un format standard, utilisable par tous (standards OGC). Il sert d’interface entre les applications de NexSIS 18-112 et les données géographiques provenant des SIS ou d’autres partenaires extérieurs (comme par exemple l’Institut national de l’information géographique et forestière – l’IGN). Cela permet de partager des données dans un langage commun au sein du SGA, du SGO et du WebSIG de NexSIS 18-112.

Or, GeoServer est un logiciel qui, historiquement, n’était pas conçu pour être intégré dans une architecture technique de type Cloud et présentait un niveau de résilience, de disponibilité et d’exploitabilité limité.

L’ANSC a ainsi choisi de financer et a mandaté son prestataire Camptocamp pour réaliser des travaux d’amélioration sur ce logiciel, visant à le rendre plus résilient, hautement disponible et plus facilement exploitable, en vue de pouvoir pleinement l’utiliser au sein de NexSIS 18-112.

Après plusieurs mois de travaux débutés l’été dernier, la première version de GeoServer Cloud a été publiée. Le code source de ces travaux a été rendu open source et remis à la communauté des utilisateurs et contributeurs de GeoServer en mars 2021, permettant ainsi à d’autres de contribuer à l’amélioration de ce logiciel. En effet, GeoServer est lui-même un logiciel open source, c’est-à-dire que son code source est ouvert et peut être amélioré et enrichi par tous ceux qui le souhaitent. La construction de NexSIS 18-112 s’inscrivant dans une démarche open source, la décision de l’ANSC n’en était que plus naturelle.