Le 3 juillet 2020 a été adoptée la loi « visant à créer le statut de citoyen sauveteur, lutter contre l’arrêt cardiaque et sensibiliser aux gestes qui sauvent ».
Celle-ci a pour objectif d’encourager les citoyens à prodiguer les gestes de premier secours, en supprimant les risques de poursuites judiciaires en cas de préjudice non intentionnel causé à la victime.
Cette loi prévoit aussi une meilleure sensibilisation des citoyens aux gestes de premiers secours, l’objectif étant de former 80 % de la population et d’augmenter le taux de survie des victimes de mort subite en France de 3 % à 10 % d’ici 10 ans. Un renforcement des peines pour le vol ou la dégradation de défibrillateurs est également promulgué.
Cette nouvelle fait écho à l’ambition de NexSIS 18-112, qui est d’intégrer pleinement le citoyen dans la chaîne de secours, et notamment les détenteurs d’applications citoyennes de secours.
En effet, grâce à une vérification de la thématique et de la localisation de l’alerte, le système de gestion des échanges (SGE) de NexSIS 18-112 indique à l’opérateur du CTA les acteurs devant être prévenus. Celui-ci peut approuver la proposition et ajouter des intervenants, ce qui envoie les données de l’alerte aux systèmes de gestions des opérations (SGO) des acteurs concernés.
Avec NexSIS 18-112, les SIS auront la possibilité de paramétrer le déclenchement automatisé des applications de citoyens sauveteurs. Un premier test a été réalisé avec « le Bon Samaritain », et a prouvé qu’il était possible d’automatiser l’engagement d’applications citoyennes de secours dans des cas préalablement identifiés. L’ANSC ouvrira ses interfaces applicatives à tous les opérateurs de citoyens sauveteurs.
Il est estimé que cette automatisation permet de gagner 2 à 3 minutes sur le déclenchement des applications, en supprimant les actions manuelles et chronophages de retranscription.